2007 October:
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lève toi mon esprit, monte, volage amant Et désaltère toi du bleu d'un ciel clément Tandis que mon corps, sinistre vagabond, Arpente sans but, du gouffre de l'infini le fond Mais toi, mon ame, tu te moques bien de ce tourment Filant tel une étoile dont tu possèdes la beauté éphémère Tu te ris, et n'a que faire de ce monde cruel dont je m'éprend Car tu nas comme soucis que de me faire voir la mer Mer de beauté, mer illusoir Mer de merveilles, mer de rêves Qui brille au loin le soir Me narguant encore et encore Et me rendant toujours plus prisonniere De ma triste et morne réalité
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