Posted On: | 2007-09-25 22:11:01 |
Le scatophone est un malin fermier,
Ses moutons se sont démocratisés!
Mais ils continuent toujours à marcher,
Dans la direction qu’il a phrasée.
Tout les jours c’est la routine, c’est l’extracteur,
Dans le chant des vils, tu deviens tracteur,
Et par ta grégarité attelé, tu tires l’Économie,
Tu n’as rien connu d’autre, alors tu plis.
Tu laboures sur toute la longueur de ta vie.
Un champ qui n’est pas l’humain,
Où le profit qui y pousse n’est pas le tien.
Et il t’emplit, et tu t’en plains, jusqu’à la lie.
Le blé, que tu vas mourir à lui récolter,
Est taché du sang d’un monde fier,
Et dans la machine, où il est lentement digéré,
Pour le bien de la Bourse, est maintenu tiers...
Il te le défèque en moulé,
Et tu avales, sans rien goûter.
Il t’en graisse, troupeau docile...
Et tu engraisses, « Ainsi soit-il !!!! »
Quand en auras-tu donc assez?
Quand les ressources seront épuisées?
Quand il aura tout exploité,
Tout consommé, tout chié ??
Quand un jour tu seras assez gras,
Vois l’assiette où tu finiras,
Car sur la table de la mise en marché,
Tout sera consommé...
Vois !!! Le nouveau cannibalisme,
Il y a déjà des peuples entiers,
Au jus, en sauces et marinés,
Au menu du gourmand Capitalisme !!!