Posted On: | 2006-12-29 22:51:01 |
Les atomes vibrent,
se laissant entraîner dans cette valse,
...ces ondes, ces pulsions subtiles et grandissantes.
Le barrage est large et haut,
mais les vibrations sont robustes.
Ils doivent être libérés...
Les cloches sonnent, la tempête commence.
Ce n'est pas juste des mots.
Des millions de couleurs s'activent,
défonçant et emportant tout sur leur chemin.
Ça fait mal, c'est un choc,
c'est irréaliste, impensable.
Le flot ne fait qu'augmenter.
Le ruisseau finit en fleuve...
Les arcs-en-ciel se déforment en aurores boréales,
fondant dans ce liquide bouillonnant.
Tout est clair.
En une énorme vague m'engouffrant,
la passion est belle... multicolore.
C'est un rêve.
Les sourires sont échangés,
dans cette lueur réelle,
dans ces couleurs familières,
mais la vision réelle se brouille.
Je tombe dans le temps,
la chute est longue,
mais l'arrivée est parfaite.
Je suis nulle part,
mais ça ne nous... importe peu.
Ce n'est qu'une ombre, une émotion,
dans l'infini et le rien à la fois,
au loin un léger métronome déréglé...
Premier contact des êtres,
les synthèses optiques s'unissent,
pour remplir cet infini vide,
d'une lumière pure.
Ils tombent, ils ne tiennent plus.
Les esprits s'entrelacent et s'aiment.
La symbiose naît.
Le rêve et la réalité ne font qu'un.
Il n'y a pas de fin,
il n'y avait pas de début.
C'est la perfection.
Le flot ne fait qu'augmenter...
La marée nous a engloutis,
nos esprits disparaissent,
noyés et meurtris par cette intensité.
Jamais ça ne finit.
Les regards se croisent,
la connexion commence...
mais elle s'est soudainement arrêtée.
Le noir, le vide; le lien est coupé.
Les ondes circulent toujours...
Les visions aveugles s'entremêlent.
Plus rien.
La pluie tombe sur cette pleine désertique,
le brouillard brille devant les sombres lanternes oranges.
Je cherche.
Où est ma moitié?
Le froid s'impose.
La pluie se métamorphose vite en cristaux léger.
Tout ralentit, tout flotte, tout recule.
Le noir balaye mes couleurs comme de la poussière.
Les lampions ensevelis de neige,
crient au désespoir avant de mourir,
comme tout autre lumière existante...
Où est ma moitié?
Le froid s'installe...
La glace m'emporte dans sa mort...
Tout s'arrête.
Le noir est absolu et le temps n'est plu.
Le rêve était trop beau.
Trop avare, il en voulut plus que la réalité.
Ce n'est pas juste des mots.
Ils ont des secrets,
ils cachent quelque chose.