Posted On: | 2006-12-29 22:50:09 |
La saison de la mort enlace la nature
Les feuilles crient car le vent les torture
La nuit vieillit et le brouillard s’éternise
Dans les lueurs oranges
Je nage dans un autre monde
L’herbe verte brille dans la noirceur
Les lumières du soir m’éblouissent
Dans cette zone le malheur s’enfuie
Tout près l’horizon nous surveille
Paranoïa, paranoïa…
Ceux qui ne savent pas où nous sommes
Qui nous sommes
Restent en bas avec ces petits diables
L’impossible se brouille dans ce cercle brûlant
Là où tout meurt la couleur s’intensifie
À la vitesse du métronome déréglé de la folie
Le temps s’arrête et le silence accélère
L’univers flotte tel un grand navire de guerre
Le temps m’obsède, le temps m’observe…
Je vais l’arracher de sa grille où il est prisonnier
La lune pourra enfin être libérée
Nous serons libre, nous pourrons vivre…