Title: | Ecrire sur le mur avec un mognon plein de sang en hurlant des insultes a son egocentrisme |
Posted On: | 2006-11-14 01:28:03 |
Son humeur change pour embrasser une courbe valloneuse. Un sillonement qu,elle tate avec prudence les paupieres lourdes, les yeux vitreux et les muscles endolories. Son manque de sommeil pourrait etre fatale et mon independance aussi. Comment pourrais-je quitter toute cette verdure qui coule vers moi et redevenir un bloc sans regards observateur agacant. J,ai peur de me coincer de toute facon. Au moins cette mer de gens dans laquelle je marche a contre courant ne me comprends pas parce qu,ils parlent une autre langue. Dans cette ville, je me sent seul et cette solitude m,empeche de fuir. Je suis accroche a cet endroit et cette fois c,est moi qui suit l.observateur. L,abondance de trait different. Comment comprendre de l,exterieure a suffoquer dans cette boue quotidienne dont on a oublie la presence. La normalite de la vie. Exposer son exception pour attirer un etre pris dans un entortillement de culture, de nouveaute, de sons desagreables et attrayant. Des bruits banals qu,on ne peux qu,entendre stoique. Vivre ce vacarme et au milieu de ce combat qui me fend, trouver la reponse pour se respecter et ainsi se dominer a tout tacher d,encre, de creation. Je tente vainement de ne pas tout m,approprier et ainsi devenir le destructeur. Le createur de miettes de residus si infime qui se font projeter par des balais fait maison et concu pour se pencher par souci de consommation, de manque de bois. Est-ce que c,est balayeuse de ma vie comprenne qu,autour de moi un monde en spirale et qu,en son centre tout n,est que des gouttes de liquides opaques qui tache tristement. Toutes ces emotions qui forment des tempetes en moi, me vire a l,envers, me vide et ensuite tout deviends calme. Apres je me pose la question: Est-ce que tout s,anime dans mon esprit pour que je le transmette a cette feuille en attente de couleur, ou bien la realite est que les feuilles colorees tombent, trop lourdes, affaiblies par le manque de clarete. Elles tombent et forment un tapis qui s,agglomere, se lie et se decompose. Ensuite le froid, puis le recommencement. Quatres saisons qu,on retrouve et qui nous rappelle vaguement l,autre d,avant avec un arriere gout parfois. Sous mon nez, je sent le remous infecte des rivieres d,ici qui sont en fait des egouts a ciel ouvert devalant des escalier abrupte pour a chaque step laisser aller un brin d,effluve grise dans l,air bleu.