Posted On: | 2013-07-19 19:48:38 |
J'ai faim. Mes doigts s'entrechoquent et la musique tremble. La beauté dans sa mélancolie. La mélancolie de la beauté. Tout ça, ensemble, purement parce que c'est sain, c'est suffisant. Parce que j'essaie de comprendre que la vie n'est pas constituée seulement de batailles mais aussi d'arrêts, le souffle court. Les yeux fermés. Ma main est posée, sur le rebord de mon collier, juste assez pour apporter un peu de chaleur à ma chair froide de l'hiver. Je suis pâle, mais au moins pas trop maigre, juste... correct. Un peu de ventre par ci par là que j'aimerais bien me débarrasser. J'ai envie de solitude, envie de voir des gens, envie de crier partout, tout le temps, de m'écouter, de me laisser chanter. D'aller dans le métro et de danser en plein milieu des vagons en oubliant les status quo. Les gens rient, parlent, lisent, et je les regarde dans leur univers bourré de préjugés et de mensonges cachés. Il se mentent en disant qu'ils s'aiment parce qu'au fond ils se trompent. Je suis devant l'ordinateur à me creuser les méninges, la nuit portant les rêves vers la lune. Tranquillité démesurée et apaisante. Je ne sais pas quoi faire quand je ne fais rien. Mes pensées se déroulent dans la roue du cerveau et je ne sais plus trop comment l'arrêter. Des fois j'aimerais juste que tu sois là même si je ne te connais pas encore. Juste que tu me prennes dans tes bras et me dise que tout ira bien. Me dire que je ne suis pas en danger, que mon anxiété ne me fera pas mourir. Que tout ce dont j'ai peur n'est que rattaché au passé. Que mes cauchemars de l'école secondaire vont un jour disparaître. J'ai de la volonté, je sors le jour et me dirige vers la vie et le soleil. Mais lorsque tombe le soir c'est là que mes sombres déclins se passent, que rêver devient la seule option possible. J'irai prendre part à mon union avec toi, lorsque j'aurais compris que seule ma délivrance personnelle pourra m'éviter de tomber, encore une fois.