Posted On: | 2008-10-11 14:18:47 |
Mettre au monde, sous l’horloge
Ses secondes, heures et pire
Un enfant qui limoge
Mon verbe jusque mes dires
Comme un stress, incessant
Qui nous blesse dans le temps
Comme grand cri strident
Tel qu’il fend les tympans
Partager ses temps libre
Avec son inconnu
Tout nouveau, ce corps nu
Sous son linge qui vibre
À tout cri, nous bouscule
Même ses joies nous traversent
Loin du nid au crépuscule
Une personnelle controverse
Juste une aube sans lui
Ou peut-être sans elle
Avec son bec qui luit
Sous la pluie et ses ailes
Comme un poussin d’un œuf
Au lieu d’un déjeuner
Du poulet pour du bœuf
Déjà prêt pour dîner
Accident mi-voulu
Avec ses sacrifices
Ça, fois les filles et fils
Tous soupant la moulue
Un fœtus grandissant
En dehors de sa mère
Tout le corps à l’envers
Débutant ses tourments
Égoïsme solitaire
Ou empathie précoce
Des démons à faire taire
Avant les grandes noces
Un bébé, oui, peut-être
Petit moi d’autre époque
Différent dans son être
Jusqu’au beau corps qu’il porte
Pour voir quelqu’un grandir
Lui donner mes valeurs
Veillez sur lui à l’heure
Et ne pas en dormir.
Zzz.
*Mardi le 7 octobre MMVIII