Posted On: | 2008-02-15 14:09:32 |
Si y'a une chose que j'comprend pus
c'est ta façon d'agir.
Très différente de ta façon de parler
ta façon d'agir.
Encore plus différente que ta façon de penser.
C'est ta façon d'agir.
''Ch'pas, on dirait que tu fais plus partie de ma vie'',
que tu disais.
''Ah désolé on pourra pas s'voir en fin de semaine'',
de dire maintenant.
Pourtant j'essaie juste de trouver le moyen de prendre part à ta vie,
si tu savais.
''Ça dépend de qui t'as prevu de voir cette semaine à l'école''
de répondre maintenant.
''Je tiens a toi blapatement et pour toujours'',
je te dirais.
Si tu savais.
''Te perdre hante mes pensées, nuit et jour'',
je rajouterais.
Si je t'avais dit.
Car tu aurais su.
Si un jour, tu venais qu'a lire ces lignes.
Comment en serait ton univers, en serait-il chamboulé?
Y lèverais-tu, souriante, ton verre, ou essaierais-tu de t'en cacher?
Car timidement j'avous être toujours la prise sur ta ligne
Chaque sourire étant un ver, l'hameçon serait donc ta beauté aiguisée.
Moi, petit poisson; naïf ou insouciant,
me suis laissé leurrer.
Ton hameçon, à ma chair, à mon âme, à mes tripes,
est venu s'aggriper.
Dans ton filet, tu m'as attrapé;
et puis ensuite, m'a regardé.
À l'eau, alors, tu pensais me jeter.
Mais au bout d'une chaîne, tu m'as attaché.
Près de l'hélice du moteur, je me laissais trainer.
Me vidant de mon sang, et puis de mes idées.
SENTANT mon sang se vider, mes idées s'envoler.
Serais-je, moi, petit poisson, en train de me noyer?
En mettant pied a terre, tu defais mon attache.
Avec à idée, qu'en filet, j'serais découpé.
Rassemblant toutes mes forces, je me débatit soudain.
De tes mains, glissais-je, pour, sur le sol, me retrouver.
Sentant les crocs de celui qui avait été plus vite que toi
à me ramasser.
C'est finalement le chien, n'inventons pas de loi
que j'ai rassasié.