Posted On: | 2006-04-19 23:31:01 |
C'est drôle parfois de s'arrêter et de réfléchir à comment une seule personne peut avoir de l'influence dans notre vie. Je me suis arrêtée aujourd'hui. Et j'y ai réfléchi. Et, vraiment, wouah...
J'ai retrouvé toute ma motivation, et ce, partout : à l'école, avec ma famille, dans mes projets futurs, etc. J'aime faire mes travaux de fin de session (et je me porte très bien psychologiquement :P ), le rush me pousse à travailler encore plus fort et à me dépasser d'autant plus. J'ai le goût de mettre les efforts afin de conserver de bonnes relations et de faire attention aux gens importants pour moi.
Cet été, je travaille dans un camp de jour avec des p'tits de 4 à 6 ans et j'ai tellement hâte! Hâte de passer mes journées à jouer dehors, de faire mes 20km aller-retour en vélo tous les jours, de rentrer chez moi complètement crevée, mais ô combien contente d'avoir consacré du temps à ces petits humains si exceptionnels.
Même le cours d'été que je dois me taper pendant 5 semaines pour reprendre le pire cours de ma vie que j'ai coulé à 43% me motive. J'ai hâte de pouvoir me prouver que rien n'est à mon épreuve, que je saurai surmonter cet obstacle, même si je dois bûcher sans arrêt pendant ces 5 semaines.
Et surtout... j'ai hâte en septembre. D'arriver le matin au pavillon Vachon de l'Université Laval et de me laisser remplir le cerveau par toutes les notions de microbiologie que je vais étudier. Faire principalement ce que j'aime vraiment pour la première fois de ma vie. Faire ce que je fais parce que je l'ai choisi et non parce qu'on me l'impose.
C'est le retour du balancier qui amène la joie ou la peine. Encore une fois, ma méthode du tri a eu raison, quoique ma naïveté m'a entraînée plus loin que je n'aurais du. Mais je m'en fous.
Les indésirables, je les élimine. Les trouble-fête, je les laisse vivre dans leur marde et je ris de les voir tristes alors que je vis présentement le bonheur le plus total que je peux espérer. Je me moque de leur pathétisme alors qu'ils en sont toujours au point de départ et qu'en voulant me heurter, ils ne m'ont permis que d'avancer encore plus vite.
"Bou-hou-hou. Je suis triste. Ma vie est une merde." Erreur. TU es ta vie. TU es une merde. Bouge-toi, avance, arrête de moisir dans ta crasse.
"Moi je vous haie tous. Je suis supérieur. La plèbe ne peut comprendre mon être qui les dépasse largement." Ouvre tes yeux. Tu n'es pas le roi du monde. Tu en es encore à avoir à reproduire toujours la même désolable histoire afin de te sentir bon alors que la plèbe, c'est toi.
Merci au ninja, au redneck consanguin, au clown au doigt qui pue, au p'tit gars qui se cache la tête entre mon dos et le divan.
Même si c'est fini, je te dois baucoup.