Title: | Nostalgie, quand tu nous tiens... |
Posted On: | 2007-08-31 21:52:57 |
Voilà, plus que quelques jours encore, et ce sera le retour à la vie "rangée", cartésienne, rationnelle et des plus sérieuses. Pas que je ne m'en plaigne, loin de là, mais vous devez avouer que lorsqu'on a connu un été aussi sublime, tant par les différents événements musicaux que de par la belle température dont nous avons été témoins, il est ardu de réaliser, petit à petit, qu'il tire maintenant bientôt à sa fin. Je me suis prise à penser aux nombreux moments qui ont marqué ma période estivale et beaucoup de choses m'ont amenée à réfléchir sur ce qu'était notre chère et belle société dite de consommation.
Parce que pensez-y bien un instant... Qui dit société de consommation, amène indubitablement les gens se situant à la base de la chaîne de vivre leur vie comme des forcenés, sans arrêt. N'avez-vous pas pris deux petites minutes pour observer combien les gens sont tendus, coincés, aigris et pressés? N'avez-vous pas remarqué à quel point la moyenne des gens ne vit que pour travailler? C'est ça, le bonheur? Honnêtement là, vous y croyez à tout ça; que pour être heureux, il faut se débattre comme le diable dans l'eau bénite sans arrêt et ce pourquoi? Se payer la maison, la belle bagnole, le chien, alouette! Toutefois, ne vous méprenez pas, je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'il est souhaitable de "donner un bon coup" quand nous sommes plus jeunes, assurer notre avenir, ne manquer de rien. C'est très honorable comme lignée de vie... Toutefois, beaucoup trop de gens, hélas, s'enlisent dans leur course effreinée, tout comme une roue de voiture qui tourne dans le vide, étant coincée dans la boue vaseuse. C'est triste. Parce que j'ai toujours cru que "bien vivre", c'était faire l'équilibre entre toutes les sphères que peuvent comporter nos vies...
Non mais vous ne pensez pas? Si, comme les moines tibétains nous divisions notre temps dans une journée, à part égale, pour chacune de nos tâches, responsabilités, etc... Pour vous situer, les moines dorment 8 heures, prient 8 heures et travaillent 8 heures... N'est-ce pas là un parfait équilibre? Oh biensûr, je vous vois venir de loin... "Ah mes ils n'ont pas d'enfants eux, ils n'ont pas besoin d'aller à l'école, ils n'ont pas pas à payer ceci & cela, ils n'ont pas besoin de socialiser, etc". Le mot est là... lisez attentivement. BESOIN. C'est ça le problème, TOUT devient un besoin à notre époque. Bien entendu je ne dis pas qu'il faille vivre d'amour et d'eau fraîche, mais soyons réalistes... A-t-on besoin de TANT de choses pour filer le parfait bonheur? Je me le demande...
Ceci étant dit, je dois admettre qu'à la lecture de mon "défoulement sur la société", je puisse paraître bohême, utopiste, voire grano! Hé non! Je suis une professionelle assidue, ambitieuse, fonceuse, qui adore étudier, me tenir toujours informée des dernières tendances du marché dans lequel j'évolue... Cela dit, n'empêche qu'en repensant aux superbes soirées que j'ai passées en ce sublime été 2007, à me délecter de musique de tout genre, de m'enivrer de la présence des gens qui me sont chers, et de me soucier QUE de mon travail, je me dis qu'être un des meilleurs éléments pour sa compagnie, d'être dans les premiers de classe, d'être toujours présents pour les autres, presqu'à s'y perdre parfois et de se donner le but d'être une "superwoman" est étourdissant. Hormis le fait que j'aime l'espèce de petite routine de Septembre @ Mai, du fait d'être casanier pour causes d'études, de troquer les nuits endiablées pour des soupers bien arrosés entre amis, vous ne pensez pas, des fois, que de se suffir de peu entraîne indubitalement un changement au niveau de notre "train de vie"?
Ahhhh assez... Je sens que je vais tourner en rond... en éternelle insatisfaite que je suis... Est-ce un défaut que de l'être? Je me pose la question depuis fort longtemps.
Listening To: Electric Power 12