| Posted On: | 2007-03-15 03:25:15 |
Je me sens douteuse, je fleuris, je faunie, j'ai perdu le contrôle... Étrange sensation que d'être impuissant face à une guerre nucléaire inter corporelle... J'me sens paraplégique sur les bords... j'ai l'impression qu'y a une partie de moi qui a décidé de faire la révolution et qui est en train de se déclarer état indépendant. Chicanne de couple monumentale entre les deux hémisphères de mon cerveau, j'suis l'enfant parachuté, amadoué et négligé par ses deux parties parentales... putain, je suis une troisième guerre mondiale, je suis un écosystème, je suis une république, res publica, c'est l'affaire des autres j'm'en mêle plus. Délire psychotique tourbillonant dans une soupe de neurones anarchiques, les lois c'est fait pour être transgressé, pas d'exception pour les lois de la nature. Ma très chère dame, vous avez une fuite, vous perdez de précieux liquides... Qu'on le remplace par du pétrole, qu'importe et pourquoi pas, méthode de nos encêtres, pratique d'une civilisation évoluée dévastée, et après tout, c'était pas si fou puisque leurs corps ont su se conserver depuis toutes ces années. Faisont fondre les routes, d'une pierre deux coups, on embaume et on détruit les frontières, les limites, les territoires.. terres-irritoires, ostentatoire, nonobstant le néo-judéo cataclismique purgatoire.... mon cocon est fin mûr, laissez moi sortir, mon maillot est maintenant trop serré, d'un orifice crânien doit s'expulser ma métamorphose... je suis un vers luisant, un insecte phallique, un tronc gluant insignifiant déployant d'horribles excroissances, exhibant un monstrueux handicap.. il faut d'abord avoir été une chenille pour devenir un papillon. La croûte charnelle m'envellopant s'aggrippe, ASPERGEZ-MOI D'EAU, je n'arrive pas à muer. Je traîne un cadavre moulant, un costume pathologique, quel sort morbide après de si pathétiques efforts inutiles... je suis un foetus mort-né, une chrysalide violée, dans la promiscuité de mon anatomie.. Enfin, je ne suis que l'ombre d'un organisme agonisant, le reflet d'un mécanisme survivant. Je... .... .... ... Mais toi, te t'en te tu???
J'enveloppe ma lucidité de cheveux mort et l'enterre sous les débrit de ma vie...
... les débrits de ta vie, les débrits de ma vie.. mes débrits; ta vie... vie-laine bifurcation vers un sempiternel rond point, vie-ce vertueux m'en rappelant incessament à ton imaginaire, ma propre fantaisie, et pourtant vie-taux vie-bices à ma santé mentale. Une voix dans ta tête, miniature vie-gie incrustée dans les profondeurs de ta boîte crânienne, un vie-olent vie-brato transportant l'information, veillant sur toi. Une vie-dange, avec une vie-d'ange, vie-olant ton intimité par intermitance, vie-ctorieuse dans sa vie-duité. Un ange gardien? non. Une fille? Oui, une simple fille sachant aimer au-delà de l'amour, toujours en plan pour te signifier ta propre existence, prête à te rammener à la vie, ta vie, VIE!!! Dans les décombres de ton hécatombe, une mandragore survit, petite fleur lubrique née du dernier foutre... progéniture incongrue d'un ultime échappement spermatique, grandissant parmi les cadavres grouillants. Désolante pourriture ou engrais enrichissant? Faut-il en mourrir ou s'en nourrir?...
