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Jean EDERMAN ou le premier sondeur pour extraterrestres curieux : entre guerres spatiales, phénomène ésotérique et anomalie ufologique. Changer le monde, c'est ce que nous propose un homme d'affaire français, Jean Ederman (pseudonyme). Comment? Par notre vote -exprimé par voie télépathique - en faveur d'une apparition massive de vaisseaux extraterrestre... rien que ça. Une affaire Ovni atypique Ce message présumé extraterrestre que nous apporte Ederman est surprenant à plus d'un titre. Au premier abord, comparé aux autres allégations du même tonneau en provenance d'Ashtar Command ou encore, des Raëliens, il faut avouer qu'il innove par son interactivité. En effet il n'est pas courant d'être apostrophé par des aliens nous demandant l'autorisation de pénétrer physiquement notre espace aérien afin d'interagir avec nous et ce, dans un but tout à fait pacifique, nous précise encore le message. Une connotation pacifique certes mais également en forme d'avertissement apocalyptique (" nous sommes sur la mauvaise pente ") qui fait fortement penser à l'une des lettres Ummites affirmant qu'en cas de réel danger pour la survie de la planète, la civilisation Ummo pourrait choisir de se manifester. Seule nuance : les Ummites annoncent la couleur en déclarant qu'ils prendront en main les leviers de commande de la planète par des moyens directifs qui ne nous blesseraient en aucune manière. Ils disent en avoir les possibilités technologiques. Les extraterrestres d'Ederman se montrent bien plus conciliants et doux, vous le verrez en lisant leur message inclus dans cet article (lire le message). Autre anomalie ou versant atypique de l'affaire : l'auteur ou plutôt le scribe "inspiré" de cette communication extra planétaire ne correspond pas au profil type classiquement observé dans ce genre d'opération. Non, il ne s'agit pas d'un Channel New Age aux chakras dopés par le contact avec des aliens blonds auréolés d'un amour qui, décidément, ne transcende rien. Ancien pilote d'aviation d'affaire, Jean Ederman est actuellement consultant en gestion et suivi des projets de signalisation aéroportuaire pour l'aéroport de Paris (Roissy Charles de Gaulle) après avoir servi comme contrôleur aérien militaire sur la base de Reims (voir la partie consacré à son parcours professionnel). Ce n'est évidemment pas la première fois que des techniciens, des scientifiques ou des militaires se livrent à des révélations fracassantes sur le dossier Ovni. Des révélations qui relèvent le plus souvent du témoignage " vécu " (rencontre du xième type, visite d'une base militaire consacrée aux expérimentations Ovnis etc…) et débordent plus rarement sur le terrain de la métaphysique (quoi que…voir le témoignage de Steve Wilson et son alien blonde de 2m50 lui ouvrant les yeux sur des questions existentielles et métaphysiques), contrairement aux propos du français qui s'exprime comme un messager et non comme un témoin. A ce titre, son pseudonyme de Jean (l'apôtre le plus tourmenté et le plus inspiré du Christ) n'est sans doute pas si mal choisi. Qui ou que sont ces Aliens ? A la lecture du document, on est en droit de se demander comment Jean Ederman entre en contact avec ces E.T.? Un rapide récapitulatif nous permettra de mieux cerner le problème. Grossièrement il existe trois modes de contact recensés. Les plus "médiatisés" sous nos tropiques sont bien évidemment les témoignages ou plutôt " rencontres " allant du premier au troisième type. Sommairement ils incluent la seule vision d'un ou de plusieurs ovni (1er type), l'atterrissage des engins avec, quelque fois, des ... traces au sol constatées (2ième type) et enfin le contact rapproché et éventuellement la "communication" avec les passagers du "vaisseau", la fameuse rencontre du troisième type popularisée par Steven Spielberg. Depuis les années 40, des centaines de milliers de témoignages se sont fait jour de par le monde, ce qui n'a pas empêché les services de renseignements de nos gouvernements successifs de se livrer à de multiples campagnes de désinformation auprès du grand public. Les "rencontres" les plus glauques sont bien évidemment les récits d'abductions - enlèvements en français -. Ces témoignages particuliers décrivent des prises de contact, en général forcées, où le ravi (l'abducté qui est loin d'être ravis) réduit à un rôle de cobaye ou d'animal est soumis à des expériences traumatisantes. Le récit classique de ces enlèvements extraterrestres ressemble souvent à ceci : vous êtes paralysé dans votre lit ou privé de votre volonté dans votre voiture alors que vous conduisez sur une route déserte pour finalement être emmené manu militari dans un vaisseau alien. Là, de méchantes (plus rarement bienveillantes!) petites créatures grises (d'où le surnom short gray) et hydrocéphales vous placent sur une table d'opération et vous soumettent à des expériences douloureuses et débilitantes qui souvent se concentrent sur votre appareil sexuel et reproducteur. Parfois, cela se passe en présence de militaires, parfois pas. Régulièrement, ces Aliens vous posent dans le corps des implants dont on ignore l'usage (certains présument qu'il s'agit d'un "tracking device", un système de repérage). La plupart des "abductés" n'ont pas directement de souvenirs conscients de ces expériences particulières si ce n'est la constatation d'un ou plusieurs "missing time" (temps manquant) dans leur vie. Par contre, ils se souviennent d'apparitions d'ovni et/ou de phénomènes étranges et paranormaux. C'est généralement par l'hypnose régressive - une méthode contestée par certains spécialistes- que les abductés parviennent à se remémorer puis à reconstituer la trame de ces enlèvements. Plus rarement, les abductés reviennent en toute conscience avec un message à connotation métaphysique adressé à l'humanité et qui concerne en général notre devenir, notre probable autodestruction et le grand péril que constituent les armes nucléaires. Si le phénomène concerne le monde entier, ce sont les Etats-Unis qui en sont le théâtre d'opération le plus fréquent. Une enquête à l'échelon national réalisée en 1991 par la "Roper Organization" un institut de sondage américain faisait apparaître que sans doute plus de 3 millions d'américains auraient vécu un épisode d'enlèvement par des créatures extraterrestres. S'il a été également formellement établi que la source du choc post-traumatique des abductés provient bien d'une ou plusieurs expériences tangibles et n'est pas le résultat d'une névrose ou d'un désordre mental de nature psychotique, l'interprétation du vécu de ces derniers demeure encore et toujours un sujet de polémique. En termes plus prosaïques, les psychiatres confirment que ces gens ne sont pas fous ni délirants même s'ils ont vécu quelque chose d'anormal qui demeure hermétique à toute explication. Reste enfin une série de contactés "volontaires" qui se rendent de leur plein gré en toute conscience dans le vaisseau spatial ou qui parfois reçoivent des messages sous forme de courriers ou de communications téléphoniques (caractéristique dans l'affaire Ummo). Dans certains cas, le contenu de certains textes (toujours l'affaire Ummo) a révélé des informations trop en avance technologiquement (donc invérifiable), voire totalement incompatible avec l'origine sociale et le niveau intellectuel du contacté. Dans le même ordre d'idée, la qualité et la densité des informations et de la connaissance transmises par ces courriers (encore l'affaire Ummo) sont sensés plaider pour l'authenticité de l'origine des messages. Channelling ou remote viewing ? En ce qui concerne le channelling, on peut grossièrement résumer ou assimiler ce médium à de la télépathie même si cela fait bondir les personnes adeptes du channelling qui affirmeront que l'expérience est bien plus subtile. Edgar Cayce, Elisabeth Bailey rentrant en contact avec Me D.K, certains médiums affirmant parler au nom d'une fraternité galactique prénommée Ashtar Command reçoivent leur message via le channelling. Le" remote viewing" est encore différent. Car là, il y a une sorte de déplacement de la conscience, de l'être conscient vers une cible qui peut être un lieu ou des entités. Cette "vision à distance" peut s'assimiler à ce que l'on nomme également la projection astrale ou encore OBE (out of body expérience) mais sans toutefois totalement recouvrir ce type de médium. Le remote viewing est l'apanage des expérimentations militaires ou des services secrets (c'est du moins ce qu'ils affirment). L'histoire du S.R.V. (Scientific Remote Viewing) se confond avec la guerre froide, époque au cours de laquelle les Américains soupçonnaient les Soviétiques d'avoir une avance considérable dans le domaine des recherches occultes, de la télépathie et ce genre de choses. Imaginez que les Russes, sans envoyer physiquement un agent sur cible, auraient été capables d'espionner la salle principale du Strategic Air Command et toutes les installations commandant les missiles et les bombardiers nucléaires. Le véritable espionnage furtif, l'horreur totale. Les recherches gouvernementales américaines donneront donc une appellation précise à leurs recherches : le SRV parce qu'il s'appuierait sur des procédures précises, standards et donc reproductibles et prédictibles. Selon la petite histoire narrée par des ex-participants à ces recherches, la CIA aurait créé une unité spéciale et un programme de recherche baptisé Grillflame puis Stargate pour accomplir ces voyages qui sont supposés ressembler plus à des missions d'espionnage qu'à des périples astraux. Deux institutions de renom encadrèrent ces recherches : la SRI, la Stanford Research Institute of Technology et la Monroe Institute (recherches dirigées par les contestés Harold Puthoff et Russel Targ ) voire même à Fort Meade, une base célèbre et très protégée de l'US Army. Le Pentagone et la CIA auraient dépensé plus de 20 millions de dollars entre 1970 et 1990 pour financer ces curieux programmes. Les résultats de ces drôles de projets furent déroutants et embarrassants pour l'armée puisque au lieu de revenir avec des données concernant des avions russes derniers cris et de la technologie soviétique, les remote-viewers accumulèrent des informations sur des contacts avec des Ovnis et des extraterrestres, affirme entre autres Ed Dames, l'un de ces célèbres explorateurs de l'inconnu. Officiellement, l'armée a abandonné ce genre de recherches. Elle n'a jamais admis les avoir effectuées si ce n'est pas l'intermédiaire de certains ex-remote viewers qui ne s'exprimaient que pour leur propre compte. Certains journalistes estiment que ce programme n'a jamais vraiment existé et qu'il s'agissait d'une opération de désinformation à double but : déstabiliser et intimider les Russes, servir d'écran de fumée à un programme de recherches militaires totalement illicite et dont aujourd'hui encore, on ne sait rien. Mais pour en revenir à Ederman, on peut qualifier le type de communication employé par l'intéressé pour ramener de l'information en provenance de ces E.Ts comme étant de la vision à distance, du remote viewing , tout en tenant compte du fait qu'il semble bien que Ederman ait agi en ce domaine en autodidacte, créant ses propres outils sans suivre les strictes procédures mises au point par les militaires (les militaires " matérialisent la cible par des coordonnées de latitude et de longitude mais également des coordonnées temporelles. Le remote viewer doit se plier à une séance de relaxation en plusieurs étapes très précises au bout de laquelle il sera capable de projeter son esprit sur les coordonnées exactes de la cible choisie qui peut être une installation militaire située dans un pays étranger voire un endroit située sur une autre planète). Ainsi, les équipes de Stargate ont fait de nombreux voyages sur Mars mais aussi sur des planètes occupées par ce qu'ils appellent l'esprit collectif des Short Grays (voir " Cosmic Voyage " de Courtney Brown, Onyx, a collection of the Penguin Group, 1996). En somme, des voyages dans l'espace et dans le temps. Nous sommes tous des bêtes curieuses? Mais ce n'est pas le genre de " trip " que nous propose le français qui affirme s'être concentré sur la communication, l'échange d'informations en tant que tel avec une race extraterrestre humanoïde, à savoir à d'apparence humaine mais pas entièrement (ils auraient la peau bleue). Ederman est un homme exigeant, il nous demande de faire un saut dans le vide, de faire acte de foi, de croire, d'adhérer entièrement à son présupposé –cette race d'E.T existe et veut communiquer avec nous – ou de le rejeter. Il n'y a pas de demi-mesure. De plus, Ederman ne nous propose aucune preuve, aucun élément matériel pour nous aider à accepter son message. La seule chose qui peut éventuellement plaider en sa faveur est sa formation et son passé professionnel assez rigoureux qui laissent penser que l'intéressé n'est pas un plaisantin. Et encore, l'homme ne se met pas vraiment en danger car il agit à l'abri d'un pseudonyme. On peut le comprendre car certains esprits cartésiens pourraient avoir du mal à confier la gestion du trafic d'un aéroport à un homme prosélyte qui veut persuader plus d'un million de personnes de répondre par l'affirmative à la question portant sur notre assentiment sur une possible manifestation physique d'une race extraterrestre dans notre ciel. Notre sondeur du ciel formule malgré tout la chose d'une drôle de manière, il y a comme une sorte de piège à sa question " voulez-vous LES voir ? ". Je crois que nous avons tous la curiosité chevillée au corps et que même si nous ne portions pas les extraterrestres dans notre cœur ou si nous n'y croyions pas, il y a de fortes probabilités qu'une majorité d'entre nous réponde par l'affirmative à cette question, surtout après avoir lu ce message dans lequel ces Aliens pleins de compassion ont vraiment l'air d'être de braves gars. N'oubliez pas une chose : au-delà du message, de son contenu qui peut éventuellement nous renseigner sur la nature de ces Aliens, au-delà de la question qui nous est posée, l'action d'Ederman se veut avant tout quantitative : il s'agit d'atteindre le plus grand nombre de personnes possibles de par le monde. Par l'intermédiaire du Web, l'intéressé a réussi à sortir de la confidentialité qui entoure en général de genre d'informations, à savoir réussir à sortir du petit cercle des ufologues francophones. Ederman a voulu également donner une assise vraiment internationale à son action, elle est traduite en plusieurs langues, donnent lieu à d'innombrables débats et spéculations sur divers sites et forums de discussions. L'affaire a pris une telle ampleur que certains ufologues et chercheurs ont vu dans la mise sous alerte Defcon 4 du territoire des Etats-Unis ordonnée par l'administration Bush et surtout de l'installation Haarp le fait que l'affaire Ederman et une possible manifestation d'une flotte extraterrestre dans l'atmosphère terrestre aient été pris au sérieux par les militaires. A cet égard, on a tenté de se faire une opinion sur cette étrange spéculation, véhiculée notamment par le site américain Brother Jonathan qui a la marotte de surveiller les activités du système Haarp. L'affaire Ederman : alerte sous DEFCON 4 ? Les suppositions vont donc bon train dans le cadre de cette affaire Ederman. Une drôle de rumeur semble de fait se répandre sur certains sites et forums du Web selon lesquelles les Etats-Unis se serait placé en cette fin d'année 2003 en alerte orange, soit Defcon 4, l'avant dernier niveau d'alerte avant l'état d'alerte totale Defcon 5 alerte rouge. On a même affirmé que le système Haarp faisait partie de l'arsenal défensif et donc était également placé lui aussi sous alerte orange. Motif : la lettre d'Ederman promet une apparition prochaine de vaisseaux extraterrestres et Haarp, en tant qu'arme potentielle à micro-ondes pourrait servir à " frire " dans le ciel les vaisseaux importuns. Dommage que de telles affirmations soient " balancées " sur la toile telles quelles, comme étant des faits alors qu'il s'agit de simples spéculations. Un mot d'abord sur Defcon. Ces états d'alerte sont ce qui nous reste de la guerre froide et étaient à l'origine employés pour réquisitionner les forces armées et l'arsenal appartenant au SAC, le Strategic Air Command, à savoir l'ensemble des armements et des unités chargés de la riposte nucléaire. Petit à petit, au fur et à mesure de l'évolution des réponses stratégiques militaires, le Pentagone, surtout avec sa doctrine du " Homeland Security Act" a élargi le système Defcon aux forces de sécurités intérieures (garde nationale, FBI, CIA etc..) puis civiles ( unités d'élite de la police, unités de surveillances du territoire, des aéroport etc ….) D'où, en cas de menace terroriste présumée, l'administration Bush élève le niveau d'alerte et réquisitionne à tout va. Quant au programme Haarp, il s'agit véritablement d'une spéculation que d'affirmer qu'il fait partie du système de sécurité. Officiellement, Haarp appartient à un consortium civil et militaire, à savoir une firme privée, ARCO (spécialisée en production d'énergie, gaz et pétrole), sa filiale APTI créée pour la circonstance et l'Air Force. Ni l'Air Force ni le Pentagone n'ont reconnu officiellement que Haarp était un système d'armement utilisé en tant que tel. De même que l‘Air Force n'a jamais reconnu avoir utilisé Haarp en tant qu'armes psychotronique ou génératrice de tremblement de terre. Elle a concédé qu'il s'agissait d'un programme de recherche sur l'ionosphère dont un des buts était de mettre en place un système de communication radio inviolable de même qu'un système de brouillage et de détection. Un projet de bouclier anti Ovnis ? Ce n'est que par l'examen des nombreux brevets constituant le système Haarp qui avaient été achetés et bloqués à son usage exclusif par l'Air Force et la société Arco ainsi que par l'extrême puissance des émetteurs que certains observateurs et chercheurs qui ont voulu en savoir plus ont pu se dire que Haarp pouvait bien être une arme ultime qui pourrait remplacer l'initiative "Star Wars" ou guerre des étoiles. A noter que, notamment dans le cadre du projet Vision 2020 et du JUCAS (Joint Unmaned Combat Air System, système combiné de combat aérien sans pilote), l'administration Bush a annoncé en ce début 2004 avec grand fracas un projet de militarisation à outrance de l'espace et une résurrection de feu le projet Star Wars. Et ce, par le biais de missiles anti-missiles à énergie cinétique mais également de lasers chimiques à haute puissance envoyés sous forme de satellites et pouvant servir de relais dans la constitution d'un bouclier global au dessus du territoire américain. Officiellement pour contrer la menace terroriste des fondamentalistes. Un discours pour le moins étrange dans lequel les spécialistes du Pentagone promettent " un nouveau Pearl Harbor " au cas où les Etats-Unis ne suivraient le programme de militarisation de l'espace (Lieutenant Général Edward G. Anderson dans " On Space and Space Force Application, the Next Step in Military Space " Rapport de travail de la Rand Corp du 18/06/2003). " L'espace est si critique que nous devons faire quelque chose contre notre vulnérabilité…Nous allons avoir un nouveau Pearl Harbor et nous le mériterons… " a affirmé ce haut gradé. Difficile d'imaginer les groupes rigoristes musulmans se lancer dans une guerre spatiale contre les Américains. Ce genre de projet doit avoir d'autres visées plus occultes comme l'affirment certains ufologues et conspirationnistes comme l'interdiction de l'espace à des vaisseaux non identifiés (et donc extraterrestres). Mais revenons à Haarp. Voici pour mieux visualiser ce que regroupe Haarp une liste non exhaustive des brevets achetés par le consortium APTI-ARCO en 1994, comme par hasard tous en liens avec les applications belliqueuses de feu le projet Star Wars de Ronald Reagan (abandonné à l'époque parce que trop onéreux). Arco (et sa filiale APTI) est une compagnie spécialisée dans la production d'énergie et de technologies et qui n'est pas officiellement une compagnie d'armement au début des années 90. C'est pourtant elle, vu sa compétence en matière d'énergie qui est choisie pour accueillir et développer le projet Haarp. Officiellement parce que ce programme de recherche sur l'ionosphère est extrêmement consommateur d'énergie. Le vaste système d'émetteurs et d'antennes, tous couplés à de nombreux générateurs consomment des quantités astronomiques de fuel, d'où, selon la version officielle, son installation en Alaska à proximité des larges ressources en gaz naturel et en pétrole. Une partie de ses brevets ont été inventés par Bernard Eastlund, le père intellectuel du système Haarp, les autres par des scientifiques tous employés par APTI. Brevet n° 4.686.605 : méthode et technologie en vue de modifier une région spécifique de l'atmosphère, de l'ionosphère et/ou de la magnétosphère terrestre. Brevet n° 5.038.664 : méthode de production d'un bouclier de particules " relativistiques " à haute altitude. (application supposée : générer un bouclier antimissile qui détruit tous les composants électriques et électroniques) Brevet 5.068.669 : système de transmission d'énergie (brevet ayant pour but de transporter d'un point à un autre de vastes quantités d'énergie sans câbles à haute tension. Ex : ravitailler à distance les batteries d'un sous-marin en plongée etc…) Le brevet 5.218.374 de James Koert fait la même chose que le Power Beaming system mais à destination d'appareils volants. Brevet 5.041.834 : miroir ionosphérique virtuel composé d'une couche de plasma qui peut être orienté et incliné (cette application permet alors d'orienter " par ricochet " en rebondissant sur le miroir virtuel à plasma toute autre émission de micro-onde vers n'importe quel territoire terrestre. Selon la longueur d'onde utilisée pour cette émission, on sera en présence d'un radar hyper-efficace ou encore d'une arme psychotronique. Brevet 4.999.637 : création de nuages ionisés artificiellement. Brevet n° 4.817.995 : système de défense ayant pour but de détecter et discriminer les objets évoluant dans l'espace. Le radar de l'espace, le nec plus ultra. C'est ce genre de bijoux qu'on emploierait théoriquement pour détecter un OVNI. Brevet 4.973.828 : explosion d'amplitude nucléaire sans radiation. Il s'agit ici de générer un gaz particulier qui produira une explosion de taille comparable à une bombe atomique avec les mêmes effets comparable au flash atomique qui détruit grâce à une explosion électromagnétique tous les moyens de communication et l'électronique sur un territoire donné. Haarp regrouperait théoriquement toutes ces applications et bien d'autres encore dont je n'ai pas dressé la liste complète et l'on comprend donc que si le programme était à 100 % opérationnel, il serait certainement utilisé en cas d'irruption en haute atmosphère de vaisseaux non identifiés. Une nouvelle force militaire de l'espace ? Selon des informations en notre possession que nous devons encore croiser avec d'autres sources, une firme d'armement américaine dont nous préférons taire le nom pour l'instant travaille depuis plusieurs années sur un système révolutionnaire qui concurrencera ou dépassera Haarp. D'abord, il ne s'agit pas ici d'un programme de recherche hybride, officiellement civil et trusté par les militaires comme l'est Haarp mais très clairement un projet du département de la défense visant à la production d'un vaste système d'armements qui se veut être le vrai successeur du projet " Guerre des étoiles ". Il s'agit d'un système de satellites exclusivement militaires qui sera totalement développé après 4 phases distinctes. Nos sources ne nous ont pas encore renseignés sur l'état d'avancement du projet. Mais nous savons d'ores et déjà que certaines applications ont été employées en Afghanistan et en Irak. L'un des buts est la détection d'hommes (seuls ou en unités de petites ou grande tailles), de véhicules ou d'installations et leur destruction depuis l'espace par une arme à émission de particules. Ce n'est pas de la science fiction, cela marche. A la phase 4, dans un avenir pas trop éloigné (on parle de 10 ans maximum) cette compagnie d'armements aura développé carrément une base orbitale et spatiale pouvant abriter des unités combattantes. A vous de vous poser la question du pourquoi puisque officiellement, les Aliens et les Ovnis n'existent pas et Al Quaïda n'a pas encore exporté sa guerre sainte dans l'espace. Quant aux "Etats voyous" (tous en état avancé de décrépitude), ils servent pour l'instant très opportunément la propagande de Rumsfled. Il ne s'agit pas d'un projet encore en développement dans des cartons mais bien d'un programme en cours d'élaboration. Pour clôturer la polémique, rien n'indique que Haarp fasse partie du NORAD et du SAC. C'est possible mais reste à confirmer par une vraie source interne. Haarp a été inventé pour faire l'économie d'armes à ondes pulsées et autres lasers installés sur satellites. Haarp fait la même chose tout en étant une installation 100% terrestre. Mais l'administration Bush semble avoir donné une nouvelle direction et de nouvelles impulsion à ce type de recherches en ressuscitant le projet Star Wars et ses armes très exotiques. L'affaire Ederman : où en est-on ? Si le français à choisi l'anonymat pour le grand public, il n'en demeure pas moins parfaitement identifié par la communauté ufologique francophone qui généralement boycotte le référendum d'Ederman. Ce dernier est par contre mieux traité par les chercheurs anglophones (culture oblige) qui ne se privent pas de polémiquer sur le sujet ou mieux encore de creer des groupes de soutien activistes. Un exemple de cet engouement outre atlantique pour la fraternité galactique d'Edeman est fort bien illustré par le groupe de discussion prepare4 contact creé par le Docteur en philosophie Michael Salla. Un groupe qui s'est donné pour mission, comme vous pouvez l'imaginer, de préparer le terrain par une série de méditations télépathiques collectives hebdomadaires à l'intention des vaisseaux de la fédération, ce qui n'est pas sans nous rappeler certains passages de la mega production hollywoodienne "Independance day". Certains classeront ce genre d'activités au rayon "lunatic fringe" (terme générique désignant aussi bien les théories conspirationnistes les plus extrèmes que la culture "new age" dans ce qu'elle a de plus "exotique") mais il est néanmoins difficile de faire l'impasse sur les activités universitaires du Docteur Salla : chercheur pour le "Center for Global Peace" à l'Université Américaine de Washington D.C., Michael Salla est également auteur d'un livre à paraître en 2004 aux éditions Dandelion Books "Political Implications of the Extraterrestrial Presence" et créateur du site exopolitic.org. (voir le cv du docteur Salla). Du fait de l'anonymat tout relatif de Jean Ederman il est étonnant de constater le "risque" encouru par le français (en terme de crédibilité, bien sur) et cela de par la nature même du message qu'il diffuse : un référendum très ciblé et un timing très serré. Notre scribe augmentait encore la mise le 24 décembre dernier en donnant des précisions sur le nombre de personnes ayant déjà voté "oui" (plus ou moins 250.000 voix comptabilisées par les extraterrestres transformés en assesseurs pour l'occasion) ainsi que du nombre de votes positifs requis pour atteindre la masse critique : 1 million de voix. Pour obtenir ce chiffre il ne ménage pas sa peine grâce à une technique bien rodée d'infiltration des forums de discussion. Si ses efforts pour faire entendre la proposition extraterrestre au-delà de la sphère d'influence de la toile (par l'intermédiaire de publicités insérées dans des quotidiens nationaux par exemple) n'ont pas encore abouti, le sondage est toutefois déjà traduit en 14 langues et il est maintenant certain que plusieurs centaines de milliers de personnes ont déjà reçu ou lu le message (le message a même atteint des internautes de cultures musulmanes en Jordanie et en Arabie Saoudite, pays pourtant peu enclins à accepter ce genre de littérature). Il y a deux choses que l'on ne peut enlever à Jean Ederman, c'est une solide détermination et un certain courage, car si les vaisseaux alien ne se pointent pas à l'horizon 2005 (quel qu'en soit le motif), ça va chauffer dur pour le messager des étoiles. La formation de Jean Ederman Voici dans le détail les informations qu'Ederman a bien voulu nous donner sur sa formation et son parcours professionnel qui semble bien étoffé. En ce qui concerne ses études, l'homme est surdiplômé : Certificat " Airport Senior Manager " (Directeur d'Aéroport International) Ecole Nationale de l'Aviation Civile - Aéroport de Paris - Toulouse – En 2000 : un diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées de Sciences Economiques " Aide à la décision et gestion des nouvelles technologies ". Université Aix-Marseille En 1993 : (2ème de promotion) un brevet de Pilote Professionnel IFR – Qualification biréacteurs - Paris - 1989 - Brevet de Contrôleur Aérien Militaire (Approche & Vigie). En 1981 (2ème de promotion) - Elève Pilote de Chasse (après concours national) - Aulnat - 1980 - Baccalauréat F10 Microtechnique - 1979 Pour l'expérience professionnelle, elle se concentre bien entendu autour de la gestion des aéroports et le pilotage d'avions d'affaires pour des compagnies privées. Plus étonnante est l'expérience de l'intéressé dans le domaine de l'édition et du journalisme économique. Voici le listing plus ou moins exhaustif de ses activités : Aéroports de Paris de 1998 à 2003 Entreprise Publique Autonome - 14 aéroports et aérodromes - 8000 personnes. Chargé de Mission : Gestion et suivi des projets de signalisation aéroportuaire (technologies fixes et dynamiques) - Roissy Charles de Gaulle : 55 millions de passagers / an. Chef de Section " Gestion des Ressources aéroportuaires " - Direction de l'Exploitation – Orly Sud : 10 millions de passagers / an. 370 mouvements avion / jour - Encadrement de 100 personnes. -Compagnie aérienne AOM de 1994 à 1998 Chef du Service " Qualité clients " – Direction Commerciale - Rungis - 3,5 millions de passagers. Chef d'Escale de Permanence - Escale Orly – Direction de l'Exploitation Encadrement de 270 personnes. -Compagnie aérienne Miraidair de 1989 à 1992 Pilote d'Aviation d'Affaires - Nice - Paris Le Bourget - Europe et Proche-Orient - biturbopropulseurs et biréacteurs. -Editions Massons de 1986 à 1988 Responsable de la Communication - Paris VI – Magazine économique et boursier. Chargé des Relations Extérieures - Paris V – Institut de formation des cadres supérieurs. Ses expériences ufologiques : quelques exemples Pour bien nous montrer que l'affaire du message extraterrestre n'était pas un événement surgi brutalement de nulle part, Jean Ederman nous a relaté par le détail ses divers contacts avec le phénomène Ovni en commençant par le fait le plus récent. Le ton est sobre, descriptif en apparence sans rapport avec le côté plus ésotérique " du message des extraterrestres ". Ainsi en octobre 2002, il déclare avoir assisté à " un ballet de lumières (entre dix et quinze), entre nos deux maisons, à l'ouest d'Arras ressemblant à un combat aérien silencieux avec des mouvements erratiques pendant vingt-cinq minutes ". " Passage au-dessus de l'une de nos maisons d'un vaisseau triangulaire, possédant une lumière à chaque angle, à vingt mètres du toit. Taille approximative de l'engin : quinze mètres (rapporté par ma femme et deux de mes enfants) ". Il ajoute encore au sujet de cette expérience : " Le détail de ces observations et événements ayant déjà fait l'objet de rapports dans d'autres médias ou sites internet… ". Ederman tient également à préciser qu'il a efectué un long séjour dans l'armée de l'air entre 1980 et 1985 sur la base aérienne 113 de Reims, histoire de montrer qu'il peut constituer un témoin fiable. Il précise donc : " Signes particuliers : Vol sur Mirage F1 biplace ; Ancien animateur au Space Camp de Patrick Baudry (spécialisé simulations contrôle Kourou, pilotage navette Hermès et illusions sensorielles) ; saut en parachute militaire avec les sept premiers candidats (en phase finale de sélection) spationautes de l'ESA (dont Jean-Lou Chrétien, Patrick Baudry, Claudie Haigneré) ; auteur du roman (420 pages) " Le Jugement Dernier " mis à disposition gratuitement sur le net ; auteur de la théorie du " Temps 3D " ; interview magazines, radio et conférences ; témoin de manifestations d'ovni, y compris sur radar panoramique ". Une boule de lumière à Toulon. Il nous raconte alors : " J'avais quinze ou seize ans (1976-77) lorsque j'ai aperçu une boule de lumière orange. Un soir, alors que je sortais le chien, vers 22h00, je me trouvais sur un terre-plein en centre-ville à Toulon (83 Var), le ciel étant dégagé. Une forte lumière orange de la taille d'une pêche à bout de bras, est sorti du flanc sud de la haute colline qui surplombe Toulon (Mont Faron). Elle est montée d'abord lentement selon un azimut de 60° vers le Sud-Est, tandis je que faisais face au Nord-Est, diminuant de taille mais non d'intensité. Puis soudain, elle a accéléré dans son ascension et seulement après, elle a viré à 90° jusqu'à disparaître au-dessus de moi. Je n'ai ressenti aucune émotion particulière en dehors d'une simple stupéfaction. Je n'en ai pas parlé autour de moi. Remarque : deux ans plus tard, j'ai été admis à l'Ecole de Formation Initiale des Personnels Navigants de l'Armée de l'Air à Aulnat pour devenir Pilote de Chasse après un concours national comportant des tests psychotechniques " sélectifs " et un examen médical particulièrement sévère (j'avais alors douze dixième aux yeux) ". Contact radar à 28 000 km /h. Autre récit : " Echo radar à 28 000 km/h, traversant d'est en ouest mon écran panoramique, au nord de la base 112 (Reims), alors que j'étais contrôleur aérien militaire. Vitesse déduite par une règle de trois, sachant que l'antenne SRE tournait en 7,5 secondes par tour. Altitude inconnue (intervalle compris entre cinq cent et quarante mille pieds (150 m et 13 km). J'en fus seul témoin, mes collègues étant soit occupés, soit au mess pour déjeuner. Aucune anomalie dans le module de détection (dixit le radariste), détection secondaire (transpondeur) désactivée, écho primaire large et brillant, pas d'écho erratique, circulation aérienne de faible densité, écho incompatible avec l'altitude d'un satellite au moins huit à dix fois plus élevée (vitesse des satellites pourtant sensiblement identique), le lobe de détection d'un radar SRE pour le contrôle local étant trop petit pour une telle "coïncidence ". J'ajoute qu'à cette époque (1983-84), je préparais le concours interne à l'Armée de l'Air pour devenir officier (que j'ai ensuite abandonné). Cela eut été très fâcheux de témoigner de cette observation. Bien m'en a pris puisque, quelque mois plus tard, un collègue fut témoin d'une autre observation autrement plus spectaculaire qui a été simplement classée. Le phénomène OVNI n'intéresse, d'ailleurs, pas les contrôleurs dans leur large majorité. Là aussi la raillerie a étendu son empire : un témoignage peut paraître douteux quant à l'aptitude d'un contrôleur à exercer. La loi du silence prévaut également dans le milieu des pilotes militaires. La plupart (trop rare) des observations décrites spontanément sont le fait, le plus souvent, des pilotes eux-mêmes dans le cadre d'un " airmiss " (quasi-collision) entraînant une procédure d'enquête (établissement des responsabilités), le facteur de proximité limitant ainsi largement les occurrences de témoignages. Ce que le public a tendance à ignorer ou oublier est que tous les vols en altitude (sauf rares exceptions ou situation de combat aérien engagé pendant laquelle l'attention du pilote est exclusivement tournée vers " l'ennemi ", ou plastron) sont pilotés aux instruments et que, de ce fait, les équipages ont " le nez dans le guidon "(instruments). Quant aux vols basse altitude (dits tactiques), grandes vitesses, et à vue, la dispersion d'attention se résume à un va-et-vient entre l'altimètre, le relief, la carte de navigation et ses coéquipiers, et, ce, dans un champ de vision souvent limité à 90° (selon le relief en question). Le contrôleur miliaire a, par ailleurs, obligation, dans le cadre d'une procédure stricte, de faire brancher " oxygène 100% " lorsqu'un doute surgit sur l'intégrité ou les facultés d'un pilote. L'observation d'un ovni fait partie de ces situations implicites. Aucun pilote de chasse (milieu très machiste) n'a vocation à se faire ridiculiser sur la fréquence ou ailleurs, pour l'avancement par exemple. Mon collègue contrôleur, lui, a démissionné de l'Armée de l'Air. Remarque : en matière d'observation météo, le public ignore que les contrôleurs militaires "alimentent ", de leurs propres observations, notamment dans la définition et les caractéristiques des nuages, les bulletins météo que des " météorologues " adressent aux équipages. Autre expérience. Ici également, le récit de Jean Ederman est sobre, minutieux et flirte un peu plus avec l'univers onirique. " Rencontre du " Cinquième " type : le renseignement technique! J'étais pilote d'aviation d'affaires (vers 1990) dans la compagnie Miriadair basée à Cannes, Nice, Paris et Barcelone. Après une mission (je ne me souviens plus de la destination), je faisais une sieste dans la maison que nous habitions à Sophia-Antipolis (entre Cannes et Nice). Cette observation est en fait un rêve éveillé très surprenant. J'étais en compagnie de créatures non humaines que je ne pouvais distinguer. L'un d'eux m'a montré un plan de machine " volante ", d'une clarté inouïe à l'instant du rêve. Je comprenais comme un éclair de génie comment elle fonctionnait. Après le rêve, je ne pus garder que des bribes d'informations, comme si je ne devais conserver de cela, qu'une piste d'investigation. Voilà donc la description dont je me souviens :- Vaisseau aplati. Deux étages. L'étage de dessous constituait le "moteur" à proprement parlé. L'étage de dessus était l'habitacle au centre duquel un énorme cristal rayonnait puissamment. Il était relié au " moteur ". Le vaisseau est fait exclusivement de matériaux supraconducteurs, le moteur était constitué d'une très grande chambre de vide dans laquelle un disque tournait à une vitesse vertigineuse produisant ainsi une énergie à la fois électrique, magnétique, anti-gravitationnelle et temporelle. Ce dont je me souviens est que la circonférence de ce disque (plusieurs mètres de diamètre) était proche (au-dessus ou en dessous ?) de la vitesse lumière. Le sentiment que j'ai alors éprouvé (pendant le rêve) était curieux : " bien sûr, c'est simple et efficace ". Aucune peur, aucun doute, aucune surprise. Plusieurs années plus tard, j'ai tenté d'en parler à un éminent professeur de physique fondamentale à Paris (dont j'ai oublié le nom) que j'avais invité à déjeuner. Il m'a d'abord aimablement souri avant de s'emporter dans une sourde colère, disant que je lui faisais perdre son temps. Avec le recul du temps, je comprends que c'est lui qui en fit perdre à l'humanité. Aucun matériau, a-t-il affirmé, ne pouvait conserver la moindre cohésion atomique du fait de la force centrifuge alors libérée, ce que je comprenais aisément. Depuis lors, j'ai été refroidi et n'en ai jamais reparlé. Jusqu'à aujourd'hui. Un vaisseau écrasant près de Gap. Mon épouse m'a raconté une observation faite aux environs de Gap alors qu'elle était monitrice dans une colonie de vacances (elle avait dix-sept ans) en juillet ou en août fin des années 70. Perché au sommet d'une falaise, le groupe de moniteurs campait jusqu'à 21 ou 22h00 lorsque soudain, un très grand objet céleste, très lumineux, est apparu assez bas (altitude indéterminable) venant dans leur dos et plongeant ensuite vers le pied de la falaise. Elle se souvient de plusieurs choses : un bruit électrique légèrement saccadé, une traînée lumineuse derrière l'objet, la certitude qu'il s'agissait d'un engin aux contours lumineux et non d'une simple lumière, une grande frayeur que l'ensemble du groupe a ressentie : ils se sont tous enfuis sans rencontrer aucune difficulté pour le chemin du retour vers le camp alors qu'il faisait nuit noire. Aucun des membres du groupe n'en a reparlé le soir ou le lendemain ". Ederman nous a livré encore trois autres récits d'observations : l'une à Reims, l'autre au-dessus de l'île Maurice, une troisième appelée " Une lumière dans les nuages bas ". Voici une dernière expérience qui semble avoir bouleversé Ederman puisqu'il l'a baptisé lui-même : Une visite nocturne bouleversante. Un phénomène étrange s'est produit le 7 mars 2002. C'était un jeudi soir assez tard, vers 23h30 dans la maison que nous habitions sur l'île de la Réunion. Tandis que je dormais, mon épouse a entendu un bruit intense suivi aussitôt des aboiements des chiens du quartier, zone de campagne très calme. Ce bruit ressemble de très près à celui qu'elle avait entendu lors de son expérience ovni près de Gap : un fil de fer qui tournoie très rapidement avec des bruits saccadés, tels des claquements. Elle précisa un peu plus tard qu'un terrible " coup de tonnerre " annonça ce phénomène circonscrit au zénith, juste au-dessus du toit : " comme si un 38 tonnes traversait subitement la maison dans le sens vertical ". Le son était si grand qu'elle pensa immédiatement qu'un hélicoptère allait s'écraser sur nous. Toutefois, le " volume " du bruit était tel qu'il dépassait de très loin en taille les pales d'un hélicoptère. Elle s'attendait donc à un choc terrible, mais celui-ci ne vint pas. Le son a rapidement disparu. Elle est allée aussitôt regarder par la fenêtre mais aucun voisin ne manifesta le moindre mouvement. En levant les yeux pour apercevoir " quelque chose ", elle ne vit rien en dehors d'un ciel clair et étoilé. Puis les aboiements prirent fin. Il arrive parfois que des camions circulent dans la rue étroite près de laquelle se trouve la maison, mais jamais à une heure aussi tardive. Par ailleurs, lorsqu'un camion passe devant, un bruit sourd et des vibrations basses fréquences sont alors transmises par le sol, faisant trembler la demeure. Dans ce cas, le bruit est progressif. On l'entend arriver puis partir. Or, non seulement sa perception auditive ne correspond pas à cette éventualité mais, de plus, elle ne vit aucune projection de phares ou de feux arrière sur la route. Dans le phénomène vécu, le " bruit " n'eût aucune progression. Il fut subi et la maison ne trembla aucunement. Après cet événement, elle dit avoir eu une grande frayeur pendant de longues minutes alors qu'elle se fut allongée. Le lendemain, je me réveillais à quatre heures et demi du matin et sortis instantanément du lit, poussé par une impérieuse nécessité. Je me mis à écrire trois heures durant. Les visions que j'avais eues en 1990 avaient repris leur intensité en compréhension sans que des images elles-mêmes ne s'étaient imposées. Cette soif d'écrire dura près d'une semaine pendant laquelle, tous les jours à la même heure, je me levais et me mettais au bureau pendant trois heures. Que s'était-il passé entre 23h30 et 4h30 dans la nuit du jeudi au vendredi ? Des visions nettes des mécanismes de l'univers ! Je ne suis pas " victime " d'un enlèvement par des extraterrestres ! En tout cas, tel ne fut pas mon vécu. Non que j'exclue la réalité de ces manifestations parfaitement explicables, mais je n'ai pas eu le sentiment, à aucun moment, qu'une chose se produisait contre mon gré. Pour bien comprendre le contexte, il faut souligner que j'observais tous les soirs, depuis plusieurs mois, le ciel étoilé pendant au minimum une à deux heures. Je n'ai jamais attendu le moindre ovni, sujet dont j'étais fort éloigné. Je me " contentai " de " regarder mon âme dans le ciel " pour recevoir l'inspiration que la rédaction de mes romans à caractère spirituel réclamait. Pour être complet, je dois ajouter que je venais de terminer la septième version du premier roman. La même aventure réécrite, avec des améliorations, sept fois! J'insiste sur ce point pour indiquer que ce qui suit est peut-être le résultat d'une longue préparation, vidant chaque jour un peu plus mon esprit de ses croyances. Je dois, dès à présent, dire haut et clair que ce qui va N'EST PAS UNE THEORIE MAIS UNE EXPERIENCE ! Vous pouvez rejeter tout ou partie de celle-ci, la comprendre en des termes différents, mais jamais en rester au simple débat épistémologique. La différence entre une théorie humaine et une expérience transcendante est simple : son origine! Je ne cherche pas à user de l'argument d'autorité puisque je n'en ai strictement aucune au regard des spécialistes de physique fondamentale. Toutefois, aucune confusion ne peut naître : je ne souhaite pas convaincre qui que ce soit mais partager ! Il importe vraiment peu qu'un nom ou qu'un autre soit mis en avant à l'échelle de plusieurs milliards d'individus, ou à celui de l'Histoire. Oublions nos réflexes et nos ego. L'humanité en fera ce qu'elle veut. On ne peut aider celui qui refuse de l'aide. C'est bien là tout le dilemme des " créatures " qui nous entourent. C'est pour cette raison que leur intervention ne modifie pas notre libre arbitre. Nous avons toujours le choix de nier ou d'accepter. Comme nous le sommes chaque jour devant la pensée unique de notre petit écran. Nous serons toujours face à nos responsabilités, à jamais. Qu'ai-je donc écrit au saut du lit ? Les informations qui me sont parvenues vont bouleverser notre vision du monde et les équations des physiciens. Elles donnent une cohérence prodigieuse à tous les phénomènes ovnis et paranormaux : l'unité de temps se dilate ou se contracte ! Les univers parallèles ne sont pas autre chose qu'un défilement de temps différent. Car le temps a trois dimensions ! Le sens (S-Time) Il désigne ce que tout le monde conçoit : la trajectoire qui va du passé au futur. Ce que d'aucun appelle la quatrième dimension. Le passé forme notre mémoire et notre imagination le futur. La transformation apparente de la matière et des événements décrit la flèche apparente du temps. Mais ici le " sens " possède une double flèche. Mot Clé : transformation. La densité (D-Time) : Voilà le rendez-vous tant attendu avec les prochaines grandes découvertes de la science fondamentale. Qu'est-ce que la densité du temps ? C'est un écoulement du temps qui influence l'état de la matière, et dont la perception dilate ou contracte l'unité de temps admise par convention. Mot Clé ; vitesse (de transformation). Le présent (P-Time) Contrairement à une idée répandue, le présent ne va pas de soi car à chaque instant le temps, que vous comptiez en nanosecondes ou pas, devient passé immédiat après avoir été futur immédiat. Le présent est hors du temps classique. Il est en relation avec le sens et la densité de temps sans en avoir la même dimension. Le présent est intangible, incréé et ne dépend ni du passé ni du futur ! Nous développerons ce concept un peu plus loin. Mot Clé : permanence(qui ne se transforme pas) ". Une brève conclusion Avec ces 4 ou 5 récits d'expériences du Xième type, d'observation d'Ovnis, avec cette théorie étrange sur la perception du temps, vous pouvez vous faire une idée plus claire sur le mental de Jean Ederman, sur sa façon de fonctionner. C'est sans doute un préalable intéressant avant d'aborder le message extraterrestre en lui-même, sachant donc qu'Ederman se prétend être un relais le plus neutre possible des informations que ces extraterrestres interventionnistes veulent nous faire parvenir, quitte à briser à la sacro-sainte loi karmique de libre arbitre et de non-intervention d'une civilisation en avance sur une autre.
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