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Un espace sacré n'est jamais « choisi » par l'homme ; il se révèle. Par l'érection de chaque nouvel autel, générateur de puissance, psychique, verticale, nous faisons appel à l'archétype primordial qui s'attache à tout espace sacré. Il reste que dans l'inconscient collectif la notion de la puissance de l'homme, sa verticalité, est une constante primordiale. Elle se trouve associée au concept du mâle. Dieu et le diable sont des mâles. Que ce soit le sceptre d'un roi, la crosse d'un évêque, le sceptre d’un maréchal ou un sexe en érection, la symbolique de cette verticalité est, disent les psychanalystes, un des archétypes fondateurs de l'humanité. Dans cette aire le lieu devient alors une source intarissable de forces sacralisées et permet à l'homme, à la seule condition d'y pénétrer, d’y adhérer, de prendre part à ce rayonnement émanent de son point focal, somme des énergies collectives l’autel. Une télépsychie collective ! Le prêtre en prière devint alors magicien en se TRANSFIGURENT. ( (transfiguratio = litt. changement de figure). Donner (à son visage) un éclat inaccoutumé. Transformation de l'être du temporel au spirituel, ou l'inverse. Les espaces sacrés sont la base et la reconnaissance, ipso-facto du fait religieux. Cathédrales, Églises - temples - mosquées - pagodes et Synagogues). Il ne faut pas y voir, au tout début de cette période préhistoriques un Rite précis, une Théurgie et, notamment, une conception métaphysique ou « initiatique » d’une croyance « post-païenne ». La prière a - les chercheurs modernes en espace cognitif en sont convaincus - des pouvoirs curatifs importants. Beaucoup de gens, à commencer par les chrétiens, ignorent totalement la puissance psychologique et surtout psychosomatique de la prière. Le Christ disait déjà : « La où plusieurs d'entre vous sont réunis en mon nom ... ». Les « Groupes de Prière » sont véritablement capables de transformer bien des choses. Comme par exemple guérir certaines maladies, surtout celle à caractère neuropsychique. Maguy LEBRUN, dans son livre intitulé « Médecins du ciel, Médecins de la terre » (Robert Laffont) explique comment fonctionnent les « Groupes de Prière » ; comment ils sont nés, comment ils ont à leur actif d'innombrables guérisons et comment de nombreux médecins, souvent athées, collaborent avec eux. Les médecins sont émerveillés par les résultats tangibles obtenus par ces groupes. Lourdes n'a rien inventé ... On ne prie plus guère aujourd'hui. Prier le « Bon Dieu » de notre enfance, ce personnage joufflu, barbu et poilu, mi-Père Noël, mi-patriarche assit sur un gros nuage blanc, est devenu un acte puéril ; un enfantillage. Dans le monde moderne, on a tendance à considérer l'acte de la prière comme un processus d'autosuggestion, cher à ce pharmacien du XIX ème siècle, Émile Coué. SANS le coté psychothérapeutique. Il n'est pas moins vrai que des phénomènes de télépathie, qu'engendrent les groupes de prières, sont très sérieusement étudiés dans les laboratoires universitaires. Cette télépsychie collective que forment ces groupes (Lourdes par exemple), ont une influence bénéfique et parfois curative sur le système psychosomatique ou neuropsychique des malades est officiellement, après des études très sérieusement, constater. On dénombre en gros sept formes de prières : la prière d'adoration ; la prière d'action de grâce ; la prière de demande ; la prière de contrition ; la prière liturgique ; la prière perpétuelle ou Hésychasme ; (cette prière automatique, dénommée prière du « Silence divin » dans l'Église Orthodoxe) et enfin la prière négative (de l'ancienne Égypte). Au lieu de dire par exemple : « j'ai fauté... », les anciens Égyptiens disaient : « je n'ai jamais fauté... ». Pour prier, il n'est pas nécessaire de réciter quoi que ce soit : faire le vide en soi puis offrir des pensées de protection ou de guérison vers l'être cher ou toute autre personne. Prier pour les autres est en effet infiniment plus efficace que demander quelque chose « pour soi-même ». La prière doit être un don, un don de soi... - Le chant grégorien est un chant rituel de l'Église latine qui a été à la base du chant ecclésiastique catholique. Le chant grégorien est attribué au saint Pape Grégoire 1er (540-604). Nonce, à Constantinople en 580, il s'initia aux subtilités des rites byzantines. Essentiellement mélodique, le chant grégorien est aussi monodique ou homophone, écrit dans un ambitus très étroit par degrés conjoints et intervalles simples et naturels. Il utilise des échelles diatoniques, dites « des modes ». Contrairement à la lumière électrique fixe et crue, la lumière d'un grand feu, dans l’âtre, d'une bougie, a par le jeux des flammes changeantes et chatoyantes, un pouvoir certain pré-hypnotique, une grande puissance incantatoire... une longue prière de vie. Le feu des étoiles ou les étoiles de feu, ont généré dans l'histoire humaine bien de rites orgiaques et des danses folles dans la nuit. Le feu est purificateur ; mais il est aussi un puissant élément de reconstitution et, par là, fertilisant. Le feu a toujours fasciné l'homme. Magie du feu primordiale et incantatoire, soleil nocturne purificateur, rédempteur et, par là, libérateur, le feu était sacré chez nos anciens. Les femmes vierges seules en avaient la garde, il ne devait jamais s'éteindre. Il est devenu dans les arcanes occultes un élément très important de toute purification. Il est curieux d’évoquer les nombres symboliques d’une numérologie sacré ; le 8, le 9, le 17, le 153, et le 918 dans le religion chrétienne. Explications. Entre la fête de l'Immaculée Conception, le 8 décembre, et la fête de Noël, s'écoulent exactement 17 jours. D'autre part, 153 est un nombre bien connu des hermétistes. Le développement de 153 ( 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10 + 11 + 12 + 13 + 14 + 15 + 16 + 17 = 153) donne le nombre de « Gros poissons » de la pêche miraculeuse évoquée dans Jean, XXI, I I. Par ailleurs, le ministère du Christ a duré 918 jours depuis son baptême jusqu'à la fête de Pâques. Or, 918 = 153 x 6. Rappelons que 6 est le nombre hermétique du passage, d’un changement d'État. (Du Visible à l’invisible). Après ces 6 périodes de 153 jours, le Christ est allé « s'asseoir à la droite du Père ». Il est aussi remarquable que 17 ait pour « valeur secrète », comme disent les numérologues, le nombre 8 ; (1 + 7 = 8) et que 8 soit le nombre christique par excellence. ( Mais pas sécrète !). 153 a une valeur secrète 9 (1 + 5 + 3 = 9). Il en est de même de 918 (9 + 1 + 8 = 18) ; (8 + 1 = 9) donc 9 ; On constate aussi que 153 donne (1 + 5 + 3 = 9) et enfin que 1 + 7 =17 x 9 = 153. Ces deux nombres entrent ainsi dans la ronde des nombres cycliques à valeur 9, dont les plus connus sont les nombres de la précession des équinoxes en 25 920 ans. (2 + 5 + 9 + 2 + 0 = 18) ; 18 donne 9. (1 + 8 = 9). Les sous-multiples qui déterminent les « ères » zodiacales sont 25 920 : 12 (signes) = 2 160 ans par signe. La valeur secrète de 2 160 est 9. (2 + 1 + 6 + 0 = 9). 9, étant le nombre d'échelons de l'échelle de la Sagesse, (échelle de Jacob dans la Bible), on peut en déduire, sur le plan ésotérique, que le Sage est maître des cycles, c'est-à-dire maître du temps. Il est aussi maître de l'espace, car il réalise la chose pourtant fort simple, mais incompréhensible au profane, qui consiste à faire en sorte de ne plus être un individu noyé dans le cosmos, mais à « comprendre » en soi tout le cosmos. Ainsi est-il devenu le « Tout ». Poursuivons notre investigation autour du nombre 17. Les 153 « Gros poissons » dont saint Jérôme disait qu'ils correspondaient au « nombre total de poissons de l'océan » - ce qui n'est pas à prendre au pied de la lettre - mais est une façon imagée et parabolique de signifier que 153 désigne l'ensemble de la création, les 153 « Gros poissons », disons-nous, symbolisent le monde manifesté. Nous rejoignons enfin l'objet de ces explications, à savoir que les anciens désignaient le Sage comme étant un « Maître du temps ... et de l'espace ». La parabole de la pêche miraculeuse nous invite à atteindre cet état de Sagesse. Il faut pour cela suivre l'enseignement de l'hermétisme christique ... Enseignement qui n'est pas destiné, précisons-le très vite, aux enfants de chœur ni aux dames patronnesses : « Le Royaume des Cieux n'est pas fait pour les eunuques » ; dit l'adage ... La liste des interprétations d'hermétisme christique du nombre 153 est très longue. Disons pour finir que 153 est le nombre de lettres de la Salutation angélique, en latin (Ave Maria), qu'il « régit » les apparitions mariales de Lourdes aussi bien dans le nombre de jours que dans la structure des phrases prononcées ; que dans un rosaire, on prononce 17 Pater et 153 Ave Maria, eux-mêmes constitués de 153 lettres, ce qui fait du rosaire un instrument de haute magie. « On ne peut manquer d'être frappé par le fait que la Vierge, dans ses apparitions, recommande constamment la récitation du rosaire à une chrétienté de plus en plus éloignée de ces choses qu'elle considère comme périmées ou enfantines, dit mon ami Henri BLANQUART dans son livre très documenté « Les Mystères de la Nativité christique » (Éditions du Léopard d'Or, Paris). Les deux nombres, 17 et 153, se retrouvent aussi associés dans les mesures de la grande pyramide, en Égypte. En effet, la grande galerie mesure 153 pieds de longueur. De la base de la pyramide à la cinquantième assise, il y a 17 x 100 = 1 700 pouces de hauteur... et de cette cinquantième assise au sommet, il y a 153 autres assises. - Le jeûne. Qu'entend-on par jeûner ? C'est s'abstenir de toute alimentation solide ou liquide, sauf d'eau pure. Dans certains cas, même, l'abstinence peut être totale (eau comprise, mais alors seulement pendant des périodes très courtes). Le jeûne est instinctif et naturel. Sans aucun doute, c'est bien la plus ancienne méthode de soins en période de troubles de santé. Elle est très antérieure à l'homme ; les animaux s'y soumettent naturellement et instinctivement, quand ils sont blessés ou malades. Certains auteurs prétendent aussi que les plantes cessent de se nourrir quand elles sont en mauvais état. Observez un chien ou un chat malade : vous le verrez se coucher dans un coin tranquille, chaud si possible, se recroqueviller et interrompre toute activité et toute alimentation jusqu'à ce qu'il soit mieux, ne se départissent de son attitude que pour chercher un peu d'eau. L'homme lui-même, perd l'appétit quand sa santé s'altère. Son entourage peut l'inciter à s'alimenter, le médecin peut lui conseiller de « manger pour se soutenir », il ne prend, et encore en se forçant, que peu de nourriture, n'apprécie rien et se sent ensuite plus mal encore. Le jeûne accélère la désintoxication. Rien n'accélère l'élimination comme le repos physiologique. Pendant le jeûne, les processus d'élimination atteignent leur efficience maximum, dit-on aux étudiants en médecine. Même l'intestin, qui précédemment, était occupé au travail d'absorption, apporte son concours, sont énergie aux tâches d'élimination. Ne craignez pas de jeûner pour une courte période, mais assurez-vous auparavant, que votre médecin n'y voit pas d'inconvénients. IMITATION DE JÉSUS-CHRIST - L’ouvrage de piété anonyme du XVe siècle intitulé De imitatione Christi , d’après le titre de son premier chapitre, a connu jusqu’à l’époque actuelle, dans tout l’univers chrétien, un incroyable succès: après la Bible, c’est le livre qui a été, de loin, le plus édité et traduit. De longues et virulentes polémiques se sont élevées au sujet de son attribution et ces discussions ne sont point encore entièrement apaisées. Dès avant 1424 commence à circuler, spécialement dans les régions du Nord, un petit ouvrage spirituel formé de la réunion de quatre traités relativement brefs. Immédiatement, l’ouvrage est diffusé en d’innombrables copies manuscrites, qui modifient sur beaucoup de points le texte et l’ordre des quatre livres mais il semble qu’un grand nombre de copies soient attribués à Thomas Hemerken a Kempis (1379-1471), chanoine régulier, longtemps maître des novices au monastère du mont Sainte-Agnès de Zwolle. Une longue polémique s’en suivit. Du XVII jusqu’à la période contemporaine. Destinée à des moines, l’Imitation limite le plus souvent ses perspectives aux horizons du cloître, mais la profondeur de ses vues spirituelles et sa richesse psychologique sont telles que les fidèles chrétiens dans leur ensemble ont pu y trouver leur aliment. Les tentatives faites pour découvrir dans les trois premiers livres un plan continu sont à la vérité peu convaincantes, moins encore celles qui veulent y voir une correspondance avec les trois voies, purgative, illuminative et unitive. Le texte définitif en est assurément composite. Cependant, il faut reconnaître que le plan final adopté par les auteurs successifs, présente une réelle gradation, un passage nuancé du problème ascétique de l’acquisition des vertus à l’amour de la Croix et au dialogue intérieur avec le Christ. Du reste, la spiritualité de cet ouvrage est essentiellement marquée par le souci de l’analyse intérieure et de l’introspection. La vie spirituelle y est envisagée d’abord comme une suite d’états de conscience qu’il s’agit de caractériser et d’analyser. Par là, l’Imitation prépare le psychologisme spirituel qui se fera jour au XVIe siècle. Elle accorde à la succession de ces états intérieurs, et particulièrement à l’alternance des périodes de sécheresse et des consolations, une grande valeur significative. Sa judicieuse sûreté en ce domaine explique en partie son succès. Mais on saisit combien cette spiritualité se sépare par là du mysticisme métaphysique des Rhéno-Flamands, centré sur l’union à l’essence divine dans son unité. Note : - Il reste que dans l'inconscient collectif la notion de la puissance de l'homme, sa verticalité, est une constante primordiale. Elle se trouve associée au concept du mâle. Dieu et le diable sont des mâles. Que ce soit le sceptre d'un roi, la crosse d'un évêque, ou un sexe en érection, la symbolique de cette verticalité est, disent les psychanalystes, un des archétypes fondateurs de l'humanité. Cette verticalité est le pouvoir de l'intelligence sur toute chose dualiste. Elle est infinie. Elle s'exercée par une l'influence toujours grandissante sur le déroulement de notre vie, au fur et a mesure du progrès et la connaissance de l'homme. - Les manifestations des phénomènes de la vie sont binaire. Ils sont soumis à un déroulement que nous pouvons désigné par « horizontal », limité par le monde naturel des phénomènes. Cette « Intelligence » forme avec son binaire un ternaire. Ce trénaire et l'expression d'un savoir, d'une culture, modifient, parfois profondément, l'ordre naturel de l'Univers.
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