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La Grue blanche En 1944, il ne restait dans le monde entier que 21 Grues blanches à l'état sauvage. Depuis, l'espèce s'est accroché à la vie grâce à l'aide de nombreux passionnés. La plus grande partie de l'habitat de nidification de la Grue blanche a été détruite. L'espèce avait l'habitude de nicher dans un territoire qui s'étendait du centre de l'Illinois jusque dans le Centre-Est de l'Alberta vers le nord-ouest et passait par l'Iowa, le Minnesota, le Dakota du Nord, le Manitoba et la Saskatchewan. Aujourd'hui, son aire de nidification se limite à six petites zones dans le parc national Wood Buffalo, qui font au total 400 kilomètres carrés, soit un bien petit espace quand on sait que chaque couple a besoin d'un territoire pouvant atteindre cinq kilomètres carrés. À l'automne, après une longue migration au cours de laquelle les oiseaux ont dû éviter divers obstacles, telles que des lignes de haute tension et des agglomérations urbaines, sans oublier des chasseurs qui les visent par erreur, les grues arrivent à destination dans le refuge national de la faune d'Aransas, au Texas, où leur aire d'hivernage a aussi été considérablement réduite et est menacée par la pollution et les déversements de pétrole. Au début des années 1940, la National Audubon Society a décidé de tenter de sauver la Grue blanche de la disparition. Depuis, des organismes fédéraux, provinciaux, d'États et privés ont fait connaître au public la situation de cette espèce et ont essayé de la protéger pendant sa migration et sur ses sites d'hiver et d'été. L'équipe de rétablissement canado-américaine dirige le programme de rétablissement de la Grue blanche, qui comprend l'élevage en captivité et la réintroduction de jeunes oiseaux en nature. Au printemps 2003, on comptait environ 405 oiseaux sauvages et en captivité, y compris 185 oiseaux sauvages de la population originale nichant dans le parc national Wood Buffalo. Des initiatives ont été entreprises pour établir d'autres populations sauvages dans des endroits où l'espèce ne se reproduit pas ou n'hiverne pas encore. Le Faucon pèlerin (sous-espèce anatum) Le Faucon pèlerin est un magnifique oiseau de proie qui a été extrêmement touché par les pesticides rémanents, notamment le DDT qui cause l'amincissement de la coquille d'œuf. Dans la seconde moitié du XXe siècle, le Faucon pèlerin a connu un déclin rapide, disparaissant presque complètement de certaines régions du Canada et des États-Unis. Maintenant, grâce à des initiatives de conservation, en particulier pour réduire l'utilisation des pesticides rémanents, et à la réintroduction de jeunes oiseaux élevés en captivité, le Faucon pèlerin fait une réapparition en Amérique du Nord. La sous-espèce la plus en péril, le Faucon pèlerin anatum, a été élevée en captivité. Plus de 1 600 oiseaux ont été élevés dans une installation à Wainwright, en Alberta, qui était gérée par le Service canadien de la faune. Les oiseaux provenant de cette installation ont été libérés dans la nature dans le Sud du Canada par des gouvernements provinciaux et territoriaux, des organismes fédéraux et des organismes d'intérêt public. Le succès du programme a été tel que la reproduction en captivité n'est plus nécessaire et l'installation de Wainwright a fermé ses portes en 1996. En 1999, compte tenu des 320 couples nichant dans la nature au Canada, le COSEPAC a reclassé cette sous-espèce de la catégorie « en voie de disparition » à la catégorie « menacée » de façon à refléter le statut amélioré de ces oiseaux. En l'an 2000, on estimait que près de 600 couples de Faucons pèlerin anatum nichaient au Canada. Les deux autres sous-espèces du Faucon pèlerin qui se reproduisent en Amérique du Nord, à savoir pealei sur la côte Ouest, et tundrius, dans l'Arctique, sont classées dans la catégorie « préoccupante ». Le renard véloce Le renard véloce est un petit mammifère agile qui a à peu près la taille d'un chat domestique et qui était répandu dans les prairies du Sud du Canada au XIXe siècle. En 1978, le renard véloce était classé dans la catégorie des espèces disparues du Canada. Son habitat avait été éliminé au profit des terres agricoles, et cet animal a été victime des campagnes de piégeage et d'empoisonnement destinées à détruire d'autres animaux comme les coyotes, les loups et les spermophiles. Des spécialistes canadiens et americains collaborent étroitement pour reconstituer les effectifs du renard véloce. Des renards provenant des États-Unis ont été remis directement en liberté ou élevés en captivité pour ensuite pouvoir mettre leur progéniture en liberté. Des renards véloces ont été libérés en Alberta et dans la Saskatchewan.Ce petit animal gracieux est maintenant rétabli dans certaines parties de son ancien territoire au Canada. En 1999, le COSEPAC a reclassé le renard véloce de la catégorie « disparue du Canada » à « en voie de disparition ». En 2000-2001, les relevés dénombraient les renards véloces à 600 individus vivant dans la nature au Canada. Le Pluvier siffleur Présent uniquement en Amérique du Nord, le Pluvier siffleur est un petit oiseau de rivage migrateur qui niche sur les plages, sur le rivage des lacs et sur les barres de sable des rivières. Il niche principalement le long de la côte de l'Atlantique, du Sud-Ouest de Terre-Neuve jusqu'en Caroline du Sud, et des Provinces des Prairies et du Nord-Ouest de l'Ontario jusqu'au Colorado. L'espèce est disparue du Canada en tant qu'espèce d'oiseau nicheur des Grands Lacs canadiens, mais de petits nombres d'individus nichent au Michigan et au Wisconsin. La population du Pluvier siffleur a connu, au tournant du siècle, un déclin considérable à cause de la chasse. Elle s'est rétablie de façon marquante à la suite de l'entrée en vigueur, en 1916, de la Convention concernant les oiseaux migrateurs entre le Canada et les États-Unis. De nos jours, les menaces que subit le Pluvier siffleur continuent et comprennent la prédation et l'empiétement des humains sur les plages utilisées pour la nidification ainsi que la perte d'habitat, comme par exemple la réduction de la largeur des plages des réservoirs attribuable à la gestion de l'eau. Un programme de rétablissement a été préparé et, en 2001, des biologistes ainsi que des bénévoles des États-Unis et du Canada ont effectué un relevé dans ses aires connues de reproduction et d'hivernage. Ils ont dénombré 1454 oiseaux nicheurs au Canada et 5 945 dans le Monde. Un peu plus de 40 p. 100 de la population d'oiseaux nicheurs d'Amérique du Nord a été dénombrée pendant les relevés effectués dans les aires d'hivernage. Ce faible pourcentage est dû au fait que le recensement n'a pas couvert toute l'aire d'hivernage connue, et laisse également croire qu'il pourrait y avoir des aires d'hivernage importantes qui n'ont pas encore été localisées. Les mesures prises pour le rétablissement de l'espèce comprennent l'isolement, au moyen de clôtures, du bétail qui peut déranger les plages de nidification, la protection des nids contre les prédateurs également au moyen de clôtures, des programmes de tutelle des plages visant à réduire les effets négatifs des véhicules tout terrain et des promeneurs sur le succès de la reproduction, la restriction de l'accès à certains de ses lieux de nidification, et l'utilisation d'approches différentes pour la gestion de l'eau. Source : Environnement Canada.
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