|
L’empreinte écologique est un outil de synthèse permettant d’évaluer la pression qu’exercent les activités humaines sur l’environnement. Le concept d’empreinte écologique s’appuie sur les données de consommation d’un territoire pour évaluer leur incidence sur l’environnement. Les données utilisées pour le calcul sont classées en quatre postes de consommation: - l’alimentation ; - le logement ; - les transports ; - les biens et les services. Le calcul permet d’évaluer les surfaces nécessaires pour produire les ressources et absorber les déchets découlant de ces consommations. La somme de toutes ces surfaces est l’empreinte écologique totale du territoire étudié. En tant qu’outil d’observation globale, le principe de l’empreinte écologique est assez riche pour la sensibilisation, la communication et est, par ailleurs, une construction intellectuelle séduisante. La biocapacité La notion la plus couramment utilisée en liaison avec l’empreinte écologique est celle de biocapacité. La biocapacité, ou surface biologiquement productive, est la superficie de sols et d’espaces marins biologiquement productifs, disponibles sur Terre. Si l'empreinte écologique par habitant de la planète (qui indique la demande de l'homme à la nature pour développer ces activités) est inférieure à la biocapacité par habitant (qui mesure l'offre de la nature), nous pouvons considérer que notre mode de vie est viable et tend vers la durabilité. Dans le cas contraire, notre mode de vie n'est pas durable. Développement durable <=> empreinte écologique < biocapacité L’empreinte écologique des nations L’empreinte écologique de l’ensemble des pays est estimée à 13,7 milliards d’hectares (année 1999), soit à 2,3 hectares par habitant. La surface globale productive de la planète (biocapacité), pour la même année, a été évaluée à 11,4 milliards d’hectares, soit environ 1,9 hectares par habitant. Le seuil de durabilité est donc dépassé. De grandes différences existent entre les pays. On constate notamment ci-contre que : - l'empreinte écologique des pays, donc leur pression sur l'environnement, augmente globalement avec leur niveau de vie (au sens économique du terme) ; - des pays géographiquement proches ou assez proches, ayant des niveaux de vie comparables, peuvent avoir des empreintes écologiques assez différentes (cf. France, Espagne et Allemagne par exemple). par Iuli Nascimento (IAURIF ) et Laurent Jolia-Ferrier (Empreinte Ecologique SARL)
No member comments available...
|